L’exposition d’Erwin Olaf à la Sucrière

Jeudi, nous sommes allés à la Sucrière voir l’exposition d’Erwin Olaf .

 

THIERRY : “ De l’exposition je me souviens du mur d’écrans où il y avait des visages qui se modifiaient , des lèvres rouges qui bougeaient .”

JEAN : “ C’était bizarre ces déformations …Ce qui m’a impressionné c’était la bouche , les yeux qui bougeaient .
Bouche ouverte , on voyait les dents .
Yeux fermés …
Ca faisait des mouvements …”

GAETAN : “ Dans les yeux on voyait celui qui prenait les photos .”

THIERRY : “ J’ai aimé ces visages , ces changements de peaux , de dents !”

JEAN : “ C’était quand même bizarre ces déformations …
C’était bien mais ils ont du beaucoup trafiquer pour obtenir ces effets !”

GAETAN : “ Nous nous sommes assis pour regarder des vidéos sur des écrans  . Ca faisait cinéma .
Il y en avait une en blanc , l’autre en noir !”

JEAN : “ Il y avait une vidéo en noir où la mère s’occupait de son enfant mort parce qu’il n’avait plus de visage ! Ca m’a impressionné !
Ce sont de belles images mais ça raconte des choses pas joyeuses !”

PIERRE : “ Sur les photos , il y a des regards qui m’ont interrogé , entre autre le portrait de l’enfant noir , je ne savais pas ce qu’il pensait , je l’ai trouvé angoissé ! Il y avait des regards perdus ! ”

THIERRY : “ A un autre endroit , il fallait regarder une vidéo derrière un rideau et ce n’était pas facile …”

JEAN : “ Mais l’idée était bonne mais pour moi qui n’ y voit déjà pas beaucoup , c’était difficile de regarder ! Il fallait avoir de bon yeux , en fait j’ai rien vu ! ”

THIERRY : “ A vrai dire moi non plus …”

GAETAN : “ C’était comme le rideau de douche qu’il y avait dans la vidéo … 
Il y avait un monsieur un peu jeune qui se lavait et une dame qui le regardait …”

THIERRY : “ Plus loin , il y avait deux tableaux , un homme qui était recouvert de goudron et de plumes et l’autre il s’enlevait le goudron ! On a parlé d’homosexualité , du rejet et on a aussi débattu du mariage pour tous !”

GAETAN : “ Moi ce qui m’a fait bizarre , c’est de regarder par le trou de la serrure . J’avais un peu peur mais Martine m’a dit que je ne risquais rien . Mais je n’arrivais pas à regarder alors Martine m’a mis la min sur mon épaule et j’ai pu voir ce qui se passait . J’ai vu un garçon avec une dame dans une chambre , il était en caleçon et la dame était sur le lit . J’avais l’impression que le garçon voulait partir mais il est revenu comme s’il était obligé !” 

 

PIERRE : “ C’était une expo très intéressante mais quand même un peu impressionnante , les images sont très belles mais quand même un peu angoissantes parce qu’elles évoquent la violence , la mort ou ce qui peut la provoquer !”